17 abr 2011

Souvenirs de la MoWeek #2: Ana Livni, compleja tranquilidad.

La mayor parte de las y los asistentes a la MoWeek conocían a Ana Livni. La mayor parte del mundo de la cultura, de la política, de lectores de prensa uruguaya, gran parte del público general conocía a Ana Livni y su moda lenta o slow fashion. Yo no. Me planté en aquel desfile sin haber hecho los deberes, no sabía absolutamente nada sobre Ana Livni, y así viví mi primera "Experiencia Livni" o "Livni Experience".

Lo primero que me transmitió fue tranquilidad. No hacía falta nada más que sentarse y mirar para percibir aquella lentitud tranquila. Era como escuchar un álbum de CocoRosie. Aquella lentitud era sinónimo de calma, de suavidad, de tomarse su tiempo para hacer las cosas que si importan, como vivir la vida. Pasado el impacto inicial, comencé a fijarme en los detalles.

Los detalles, desde pequeñas nos advierten de su importancia. La impresión de los motivos sobre las prendas, la elección de los colores, la manera envolvente en que se aferra al cuerpo su ropa, las trenzas y los nudos. Superposiciones, dos colores, dos estampados, dos texturas, una prenda. Estampados con estampados. Al ser tranquilo parecía simple, por aquella tendencia a creer que la tranquilidad es sinónimo de simplicidad, pero no lo era, era complejo, cada fragmento estaba calculado.

Complejamente calculado para transmitir tranquilidad. Los colores, en armonía, hacían de las prendas solo una. Moda no agresiva, moda amable, moda agradable. Y las zapatillas de deporte daban aquella sensación de comodidad y ligereza. Aunque sobre ese punto debo admitir que yo habría elegido zapatillas Veja, que están bastante más en armonía con esa tranquila complejidad.


La plupart des gens qui assistaient à la MoWeek connaissaient Ana Livni. La plupart du monde de culture, de la politique, des lecteurs de presse uruguayenne, grande partie du public en général, connaissait Ana Livni et sa mode tranquille ou slow fashion. Pas moi. J'ai débarqué à ce défilé sans avoir fait mes devoirs, je ne savais absolument rien sur Ana Livni, c'est comme ça que j'ai vécu ma première "Expérience Livni" ou "Livni Experience".

La première chose que j'ai perçu ce fut de la tranquillité. Il suffisait que s'asseoir et de regarder pour se rendre compte de l'ambiance doucement tranquille. C'était un peu comme écouter un album de CocoRosie. Cette tranquillité-la était synonyme de calme, de douceur, de prendre son temps pour faire ce qui a vraiment de l'importance, comme par exemple vivre la vie. Une fois l'impact initial passé, je me suis penchée sur les détails.

Les détails. Ces petites choses. Depuis l'enfance l'on nous avertit de leur importance. Les imprimés, les motifs sur les pièces, le choix des couleurs, la façon envoûtante qu'avaient les vêtements de parcourir les corps, les tresses et les nœuds. Des superpositions, deux couleurs, deux motifs, deux textures, un seul vêtement. Imprimé avec imprimé. Ça avait l'air simple parce que ça transmettait de la tranquillité, parce que l'on a tendance à croire que tranquillité et simplicité ça va ensemble, mais ce ne l'était pas du tout: c'était complexe, calculé.

C'était complexement calculé pour transmettre de la tranquillité. Les couleurs, en harmonie, faisaient des vêtements une seule pièce. De la mode non agressive, aimable, agréable. Et les baskets apportaient cette sensation de confort et légèreté. Cependant, je dois admettre que j'aurais choisi des baskets Veja, beaucoup plus en harmonie avec cette tranquille complexité.

MDM.








 









*desfile: Ana Livni, 01/04

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